Comment notre corps évolue après 50 ans ?

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Depuis 30 ans, l’espérance de vie a fait un bond, pour les femmes, elle est passée de 68 ans à 82 ans. Notre corps est programmé pour vivre bien au delà de 50 ans, cependant notre programme génétique est impacté par notre environnement, nos styles de vie, nos comportements, et notre corps change avec l’âge ! 

La perte osseuse, le déclin cognitif, la perte musculaire, la diminution de l’immunité ne sont pas une fatalité, mais nécessitent notre attention. Après 50 ans, il ne faut pas se laisser faire mais faire ! Marie-Hélène Degrave, chercheuse en nutrition nous donne aide à mieux comprendre ce qu’il se passe.

Préambule au vieillissement

“A 976  ans, Mathusalem (celui qui a congédié la mort) était si bien conservé qu’il en paraissait à peine 375”

Tristan Bernard

L’allongement de la période active par un âge de départ à la retraite qui pourrait s’étendre jusqu’à 68 ans, une espérance de vie en bonne santé au delà des 80 ans, impliquent que la société doit mettre en place des stratégies pour mieux accompagner les séniors et les personnes âgées dans cette période et pour guider les plus jeunes vers la quête du mieux et du bien vieillir. La lutte contre le vieillissement vient d’être réellement engagée :

  • La parution du livre ”Les Fossoyeurs” mettant en exergue un dysfonctionnement dans la prise en charge du grand âge.
  • Le délaissement de la spécialité Gériatrie auprès des jeunes étudiants en médecine. Ces dernières années, les gériatres ne représentaient que 0,5 % des médecins.
  • Le marketing du XXième siècle a peu à peu exclu les ménagères de plus de 50 ans, très représentées avant les années 2000. Toute tentative de restauration de l’image de la femme de plus de 50 ans est difficile ou porte à la dérision. Y aurait-il pour les femmes seniors un délit de vieillesse ?

Plus personne n’a envie de faire partie des aînés, des séniors, avec en filigrane le souci de la dépendance et de la prise en charge puis de l’isolement. D’ailleurs, les personnes entre 18 et 80 ans s’estiment plus jeunes que leur âge réel.

“Après 70 ans, si l’on se réveille le matin sans avoir mal quelque part, c’est qu’on est mort” nous a dit JL. TRINTIGNANT, est ce vraiment une fatalité ? Vieillir est une chose, avoir l’air vieux en est une autre, mais le critère qui vieillit vraiment c’est l’allure… Nous voyons de plus en plus de sexagénaires, septuagénaires alertes et actifs autour de nous, mais hélas encore trop de personnes âgées ayant perdu leur autonomie. Plus de 65 % des européens estiment que la vieillesse est un moment heureux, mais que pour une vieillesse heureuse, il faut conserver ses moyens physiques, ses moyens intellectuels, et se prévenir des maladies liées à l’âge. 

Que faire, alors ?

Chaque mois, Marie-Hélène, spécialiste des sciences de la vie explorera avec Colette l’impact de l’alimentation et de l’environnement sur notre avancée dans le temps.

Au programme :

  • La vie à pleines dents
  • L’oeil vif, le bon goût et la bonne odeur 
  • Il faut nourrir son cerveau 
  • Bien digérer, ne tournons pas autour du pot
  • Des os solides et des muscles entretenus
  • Aliments, ingrédients et additifs: savoir lire une étiquette
  • Biodiversité et  nouveaux aliments  
  • Au régime 
  • Les boucliers de notre santé et de notre patrimoine génétique

Pour commencer, qu’est ce qu’un micronutriment ?

Alors, après 50 ans, notre physiologie évolue car nos activités hormonales et enzymatiques ainsi que nos capacités physiques diminuent. Afin d’éviter les inconvénients de cette évolution, il est nécessaire de révolutionner notre alimentation ce qui implique des besoins en nutriments et micronutriments  augmentés.

Les micronutriments sont des éléments que l’organisme ne sait pas synthétiser et sont donc apportés par notre alimentation. Bien qu’ils ne soient nécessaires qu’en faible quantité, ils sont indispensables à notre santé ! Les plus connus sont :

  • Les vitamines telles que les vitamines A, C, E
  • Les minéraux  tels que le Fer, le Cuivre, le Magnésium
  • Les oligoéléments dont l’iode, le cuivre, le sélénium, le fluor

Qui est Marie-Hélène Degrave ?

Marie Hélène, 65 ans, a été chercheuse en microbiologie et en nutrition dans l’agro-alimentaire. Forte de son  expérience validée par des publications scientifiques et de nombreux brevets,  elle désire mettre à profit ses connaissances acquises par une analyse positive et originale de l’alimentation, de la nutrition, de la biodiversité  dans un environnement en perpétuelle mutation. 

Ses deux ouvrages

Le premier “De la luette à la lunette” est consacré au périple des aliments tout le long du tube digestif, ainsi qu’à la compréhension de la composition des aliments et de leur impact sur notre physiologie en fonction des différentes étapes de la vie. 

Le second “La révolution des micro algues et des champignons” est un essai pour notre planète et pour la vie. Il décrit combien les microalgues les algues les arbres et les champignons sont importants par l’air qu’ils nous procurent, l’eau qu’ils épurent et la terre qu’ils entretiennent, sans omettre qu’ils nous nourrissent et nous soignent. 

Marie Hélène est l’une des fondatrices de l’association ALIM 50+, association consacrée à l’amélioration de l’alimentation des plus de 50 ans.

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